mardi 24 mai 2011

Love Song


Oui, la chanson française me laisse parfois perplexe. Aller me promener dans les rayons d'un Franprix peut même devenir une torture quand, dans la sono du magasin, Florent Pagny chante avec tout son coeur "Savoir aimer, aimer sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre", etc. Non mais, sérieusement, ça fait longtemps qu'il est dans le circuit, le Florent : il croit vraiment à ce qu'il envoie lorsque les textes sont aussi niais ? 
Parfois, c'est l'inélégance, la lourdeur du français qui prime, comme dans le tube de Roméo et Juliette : "Les rois du monde font tout ce qu'ils veulent / Ils ont du monde autour d'eux mais ils sont seuls / Dans leurs châteaux là-haut, ils s'ennuient / Pendant qu'en bas nous on danse toute la nuit", suivi de ce refrain magnifique : "Nous on fait l'amour on vit la vie / Jour après jour nuit après nuit / A quoi ça sert d'être sur la terre / Si c'est pour faire nos vies à genoux / On sait que le temps c'est comme le vent / De vivre y a que ça d'important / On se fout pas mal de la morale / On sait bien qu'on fait pas de mal". No comment. Mais j'ai un peu mal pour Shakespeare, quand même. 

1 commentaire:

la belle bleue a dit…

D'où le succès des chansons en anglais dont personne ne comprend les paroles, on peut toujours se laisser bercer par le rythme sans avoir de sueurs froides à cause du sens...