Oui, je sais, ce n'est pas très gentil de tirer sur l'ambulance. Après tout, ces musiciens de la rame, ces troubadours de la station, ces saltimbanques du wagon ne font qu'essayer de gagner leur vie, honnêtement qui plus est. Mais l'absurde des fautes de rythme, des silences ignorés et des mesures fracassées me frustre, m'écharpe, m'écartèle. On m'arracherait le coeur pour me le faire bouffer en carpacio que ça ne serait pas plus douloureux !
Et je suis toujours étonné quand, après 5 minutes de torture acoustique, quelques personnes tendent une pièce et un sourire au musicien. Heureux sont les samaritains qui n'ont pas fait de solfège !
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