lundi 16 mai 2011

DSK, the american trap




Dominique Strauss-Kahn a-t-il ou non été piégé ? Si c'est le cas, par qui ? Aubry et Hollande doivent-ils s'inquiéter ? L'affaire Strauss-Kahn a-t-elle un lien avec l'opération Géronimo au Pakistan ? Pfff, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour balancer des mots-clefs !

EDIT : et pendant ce temps là, Bernard Debré, en Emile Zola du pauvre, accuse ! "Vous avez été une fausse valeur, un obsédé sexuel, un escroc intellectuel. Vous avez sali votre pays. Ce que je vous souhaite c'est maintenant de vous soigner, il existe des médicaments pour les délinquants sexuels". 
Et la présomption d'innocence ? 

EDIT 2 : Bernard Debré baisse encore dans mon estime, son français approximatif étant plutôt étonnant pour un homme qui occupe le poste de député de Paris. Sur son blog, toujours : 
"Voici maintenant que vous êtes arrêté aux États-Unis pour violences sexuelles, la honte."
", la honte" ? Ce genre de tournure, ça me rajeunit : je l'utilisais quand j'avais 14 ans dans des contextes comme "Tu sais pas quoi ? Emilie lui a mis un rateau. La honte !"
"Vous saviez que la France était tolérante et, à tort, laissait la vie privée en dehors de la politique. Mitterrand et ses deux épouses, ses deux vies en témoignent. Bien que l'Etat ait beaucoup payé pour la famille illégitime pendant 14 ans, des milliers d'euros ont été dépensés pour les héberger et les faire vivre."
Il y a un net problème de sens dans la dernière phrase, mais également dans son articulation avec les deux précédentes.  Et un peu plus loin : 
"J'ai honte car vos frasques risquent une nouvelle fois de donner des voix aux extrêmes."
Ah bah non, Bernard, tu peux avoir honte de DSK, ou être ennuyé de ce que ses frasques donnent des voix aux méchants, mais pas avoir honte que ses frasques donnent des voix, ça, ça ne veut rien dire. 

Aucun commentaire: